Des solutions aux vrais problèmes - AGRICULTURE

Publié le par Nathalie Rakotomalala

Des solutions aux vrais problèmes - AGRICULTURE

Pour prétendre à apporter des solutions pour le développement de Madagascar, il faut d’abord commencer par identifier les problèmes. En bon médecin qu’il est, le candidat Jean-Louis Robinson a diagnostiqué chaque secteur et a pu recenser les causes de la maladie actuelle du pays et c’est ainsi qu’il en propose les remèdes.

Ainsi, malgré les nombreuses politiques de soutien, de promotion et les milliards d’Ariary déversés dans le secteur agricole, il est clair que les revenus générés par ce secteur n’ont pas permis une amélioration des conditions de vie des paysans. Ces conditions difficiles en amont des activités du secteur agricole étaient aggravées par le sempiternel problème en aval de la détérioration des termes de l’échange ayant entraîné durant plusieurs décennies des prix dérisoires sur le marché mondial des produits issus de l’agriculture.

AGRICULTURE

Les problèmes

Vulgarisation insuffisante voire inadéquate des nouvelles techniques agricoles, « Ketsa Valo Andro ». Les résultats des travaux de recherche restent en laboratoire mais non vulgarisés.

Problèmes non résolus du crédit pour l’agriculture ;

Existence de problèmes techniques et financiers récurrents selon les statuts des producteurs actifs, petits, moyens, grands ;

Esseulement des producteurs agricoles ;

Insuffisance des centres semenciers ;

Lenteur dans la mise en place des guichets fonciers ;

Insuffisance des techniciens agricoles de proximité ;

Insuffisance des écoles d’agriculture ;

Profusion des vecteurs internes et externes (insectes et maladies) nuisibles aux plantes ;

Cherté des produits de traitement des cultures et des engrais ;

Absence et méconnaissance des procédés de contrôle et manque d’encadrement technique ;

Insécurité en milieu rural.

Les solutions

Recensement et identification des producteurs actifs et des techniciens capables de vulgariser les nouvelles techniques agricoles ;

Renforcement du micro crédit destiné pour l’agriculture tout en facilitant leur accès ;

Catégorisation et priorisation des aides financières et techniques de culture suivant les statuts des producteurs agricoles (petits, moyens et grands) ;

Produits de recherches devraient cibler, intéresser et être vulgarisés auprès des trois catégories de producteurs agricoles ;

Incitation à la création de groupements des producteurs agricoles tout en assurant leur encadrement ;

Multiplication et vulgarisation des centres semenciers publics et privés ;

Sécurisation des titres fonciers en accélérant et en multipliant la mise en place des guichets fonciers communaux de plus de dix mille habitants dans une première phase ;

Appui aux producteurs actifs par la multiplication des moniteurs et techniciens de proximité ;

Création de lycées agricoles, d’incubateurs d’entreprises agro pastorales ou agro industrielles au niveau des régions ;

Pour intégrer dans l’économie moderne les exploitations familiales, des choix spécifiques s’imposent concernant les différents types de culture et d’animaux d’élevage suivant les potentialités propres à chaque espace naturel.

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